A l’AMI (l’asso qui impulse Hip Hop Society), on appelle une sortie de résidence : un « Openbox ».
L’Openbox est un showcase de sortie de résidence à destination des groupes répétant dans les studios de répétition de l’AMI.

Comme une sortie de la boite.
L’AMI dispose en effet de six grandes boites, les studios de répétition, qui sont occupés toute l’année par des groupes en résidence. Parmi eux des groupes de rap, mais aussi de tous les genres des musiques actuelles. S’y font aussi des formations, des master-class, des ateliers et des stages.

Evènement destiné en premier lieu aux professionnels, il est également ouvert, sur réservation, aux personnes qui suivent l’actualité du groupe.
L’Openbox est suivi d’un moment convivial de rencontre et discussion.
L’Openbox est un évènement porté par le groupe. L’AMI intervient en soutien sur la communication, les relations publiques et la production.

Pakdjeen & Hélène Niddam

PAK D’JEEN

Depuis une bonne dizaine d’année, le beatmaker et compositeur Pakdjeen roule sa bosse dans le milieu Hip-Hop phocéen.

Après l’aventure au sein du groupe La Méthode, il fonde le duo The Crush avec son acolyte K-méléon. Récemment, on a pu le voir sur scène aux côtés de DJ Vadim, Monk-e, 3ème œil, Black phunk, Reverie, Beatnuts, Yarah Bravo etc. – une série de rencontres qui racontent son engagement dans la scène locale, aussi bien que sa visée internationale.
Producteur polymorphe mordu des mélanges musicaux allant du hip-hop aux musiques du monde, il traverse les sonorités les plus électroniques et les plus classiques en y ajoutant sa touche personnelle. Ses compositions se fondent sur un travail sonore de la texture et se déplient autour d’images mises en forme par les décibels.
Les beats de Pakdjeen s’emparent de toutes les configurations : ils se destinent non seulement à la musique instrumentale ou chantée de tous les genres, mais aussi à la danse, au cinéma, aux arts performatifs et numériques.

Hélène Niddam

Hélène Niddam est une pianiste classique, violoniste et harpiste marseillaise au parcours atypique.

Après plusieurs prix remportés au Conservatoire National de Région de Marseille et au Conservatoire National de la Région d’Aix en Provence, elle se perfectionne à l’Académie Rubin de Musique et de Danse de Jérusalem et au Conservatoire Royal de Bruxelles. Loin de s’en tenir à une carrière d’interprète classique, elle élargit son horizon artistique en s’intéressant à la composition, au chant et à l’opéra. Ainsi, elle collabore à des nombreuses productions de l’Opéra de Marseille et du Théâtre de l’Odéon en tant que chef de chant et s’essaie également à la production, notamment en collaboration avec le Théâtre du Gyptis.
Désormais, elle n’hésite plus à mélanger les genres. Un trio unissant piano, violoncelle et Dj (Dj Rebel) ne lui fait pas peur. Pas plus que du hip hop sur du Ravel pour des danseurs. Ses derniers projets comptent une collaboration avec Saïko Nata mêlant musique classique, rythmes africains et danse, et Musique pour les amis, une exploration du concept original de piano-parlé-pensé.

La rencontre

Tout aurait pu les éloigner : les origines sociales, les pratiques artistiques, les outils de travail, les références – l’urbain contre le classique, l’instinct contre la technique, les machines contre les instruments.

Et pourtant, parmi tous ces contrastes, un terrain partagé par les deux : une vision orchestrale de la musique. Depuis 2018, Hélène Niddam et Pakdjeen croisent leurs savoirs et travaillent sur la production d’album de 10 titres, mélangeant savamment l’orchestre traditionnelle aux musiques électroniques.